C’est un outil archiconnu et hyper-efficace en matière d’analyse des tâches et gestion du temps. Focus sur la matrice d’Eisenhower.
Eisenhower aurait un jour déclaré : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important ». Il n’en fallait pas plus pour donner à ce tableau à double entrée le nom du 34e président des États-Unis d’Amérique. Quatre cases permettent de classer les tâches et activités que nous avons à réaliser selon deux critères de hiérarchisation : l’urgence et l’importance.
Sur l’axe horizontal figure le degré d’urgence de la tâche. C’est donc le critère temporel qui intervient ici. Sur l’axe vertical, nous mesurons le degré d’importance de la tâche. Quel est le niveau d’impact de la tâche sur la vie de l’entreprise, de ses salariés, de la société, de l’environnement, de la vie du dirigeant ? Chacun peut choisir en conscience les critères adéquats. Si j’ai besoin, trois fois par semaine, de pratiquer une occupation sportive pour me sentir bien dans mes baskets, alors je peux la placer dans la case « urgent et important ». Ce faisant, je sacralise ces moments.
Les tâches ou activités importantes et urgentes, sont à exécuter immédiatement et soi-même. Celles importantes, mais peu urgentes sont à planifier et à exécuter soi-même. Celles urgentes, mais peu importantes peuvent être déléguées. Enfin les tâches ou activités peu urgentes et peu importantes, c’est-à-dire qui flirtent avec l’inutile, sont à réaliser quand nous disposons de temps devant nous ou bien purement et simplement à abandonner.
Un dirigeant-entrepreneur doit savoir se centrer sur le cœur de son métier, sur le pilotage de son entreprise et la coordination des différentes parties prenantes. Il doit gagner en maturité organisationnelle en passant au crible toutes ses activités pour en garder celles qui font sens pour lui et pour son entreprise. La matrice d’Eisenhower fournit un cadre simple pour accomplir ce travail nécessaire.
Crédit : Can Stock Photo – JohnKwan