Créée en 2013, WedoGood est une plateforme de financement participatif en royalties. Rencontre avec Jean-David Bar, cofondateur.
Cofondé par 4 associés, WedoGood souhaite dès sa création aligner les intérêts des investisseurs avec ceux des entrepreneurs. Son modèle ? Le mode de financement par royalties : les fonds sont investis en échange d’un pourcentage du Chiffre d’Affaires. « L’argent, c’est le nerf de la guerre. Nous proposons ainsi un modèle qui transfère l’argent disponible vers l’économie réelle. Financées en phase d’amorçage ou pour leurs projets d’innovation, les entreprises bénéficient d’une augmentation des fonds propres et évitent la dilution du capital » explique Jean-David Bar.
Dans une logique de passerelle, WedoGood accompagne les entrepreneurs qui présentent ensuite en ligne leurs projets aux investisseurs. Les critères retenus sont d’abord économiques et l’entreprise doit déjà être créée. « Bien sûr, nous mettons l’accent sur les projets d’innovation sociale et d’écoactivité, cependant notre différenciation est surtout l’innovation financière et l’éthique». Toutes les entreprises sont donc éligibles, quel que soit leur secteur d’activité, pour un projet de 10 000 € minimum.
Avec un ticket d’entrée à 10 €, le profil des investisseurs est ouvert. Particuliers et entreprises, ce sont aussi bien des proches des entrepreneurs que des investisseurs chevronnés. « Nous avons également noué un partenariat avec le Fonds Compagnon, qui abonde, à hauteur de 50 % du montant demandé, les projets d’innovation en campagne sur le site». Depuis sa création, WedoGood a financé 35 projets pour un total de 1,1 M€. Agréé par le Ministère de la Transition, Wedogood a la possibilité de labelliser des projets dans le cadre du Label Financement participatif pour la croissance verte.
Pour promouvoir son modèle, WedoGood est en lien avec des incubateurs, accélérateurs et pépinières dans toute la France. « Proches d’Entrepreneurs d’Avenir et du CJD, nous discutons aussi avec les acteurs de la finance classique afin de les sensibiliser à de nouvelles approches », conclut Jean-David Bar.