Chacun, à son échelle, peut travailler à améliorer l’existant et à le rapprocher de ses aspirations. C’est le cas de Matthias Petin qui œuvre au CJD et dans le groupe qui l’emploie. La performance globale offre un cadre pour cela.
Matthias Petin est un pur produit de l’automobile. Il a commencé à travailler comme contremaître pour une marque française et a rapidement rejoint une marque allemande où il a été à la fois cadre dirigeant, mais aussi à son compte… Toujours dans ce secteur. Après avoir quitté la Normandie pour l’Ardèche, il est aujourd’hui cadre au sein d’un grand groupe, plus précisément responsable après-vente pour 5 marques automobiles. Il accompagne 20 personnes en direct. Depuis 2015, il est adhérent du CJD. Un choix décisif dans sa façon de concevoir son rôle dans l’entreprise. « Avant, j’étais en mode “performance” tout court. Je travaillais énormément, j’étais un expert. Et puis je m’ennuyais. Je m’essoufflais. Je ne découvrais plus rien ». On lui conseille de postuler au CJD et candidate aussitôt sur le site institutionnel.
Il intègre peu après le mouvement et entame une nouvelle évolution personnelle et professionnelle. Notamment à la fin de sa deuxième année avec la commission Nouveaux Modèles Economiques (NME). « J’étais à l’ouest, car toujours encré dans mes croyances. Je me suis accroché et j’ai commencé à comprendre l’intérêt de cette nouvelle approche ». Formé au sein du « Campus » annuel organisé par le CJD, il anime aujourd’hui cette commission, en section, mais aussi à Campus depuis 2017, qui s’inscrit dans la démarche « Performance Globale ». « La performance globale, c’est avant tout un état d’esprit. Nous prenons conscience de tout ce que nous pouvons faire différemment… Et nous le faisons ! Ce qui est intéressant, c’est cette capacité à travailler sur des sujets “à la carte” et de pouvoir impacter nos parties prenantes. Pas besoin de tout révolutionner dans l’entreprise. Dans mon métier par exemple, presque tout dépend du constructeur (concession automobile). Je n’ai pas le pouvoir de casser le modèle du groupe. Mais cela ne me résigne pas à l’inaction. Je peux agir sur le social, le sociétal, ou encore sur certains aspects environnementaux ».
Sur le plan managérial notamment, un changement s’est opéré. « Aujourd’hui j’anime les équipes ; je ne les gère plus. Je n’apporte plus systématiquement les solutions en mode “sachant”, mais je mets en place des méthodes pour que les équipes les trouvent d’elles-mêmes, en acceptant les éventuelles erreurs qui en résulteront. J’anime les réunions en intelligence collective et en fonction des profils je leur laisse un maximum d’autonomie. J’adopte une position de “facilitateur”. Les salariés trouvent ainsi plus de sens au quotidien dans leur travail. Un autre exemple : auparavant, je recrutais des apprentis si j’en avais besoin. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, c’est systématique. Je me suis rapproché des CFA. Je forme pour transmettre le métier et plus pour seulement satisfaire les besoins de l’entreprise ».
Simple d’accès avec le carnet de bord du dirigeant digital, la performance globale permet de travailler sur les sujets qui impactent l’entreprise.