Il y a 50 ans (en 1975), le CJD a ouvert la voie à ce que nous considérons aujourd’hui comme un modèle incontournable : la formation en alternance.
À l’époque, la formation en alternance faisait face à une forte opposition du corps enseignant et du patronat. Pourtant, avec une vision claire et un engagement sans faille, le CJD signe une convention avec l’Université Paris VII pour expérimenter l’enseignement alterné, un projet pionnier pour l’époque.
Depuis 1940, le CJD n’a cessé de promouvoir l’intégration des jeunes dans le monde de l’entreprise. De la lutte pour la formation en alternance à l’initiative « Un JD, un alternant » après la pandémie du covid-19, ce modèle s’est imposé comme un levier puissant pour l’insertion professionnelle. Aujourd’hui, 75 % des Jeunes Dirigeants impliqués dans cette opération considèrent l’alternance comme un tremplin vers des recrutements permanents.
En 2024, l’alternance connaît une dynamique positive, soutenue par l’État et les entreprises. Elle permet aux jeunes de combiner théorie et pratique, tout en acquérant une expérience professionnelle précieuse. Les contrats de professionnalisation et d’apprentissage sont plébiscités, et de nombreux secteurs, des nouvelles technologies à l’industrie, y recourent pour attirer et former de nouveaux talents.
Une approche inclusive et innovante
Le CJD continue de plaider pour des mesures de mixité et d’égalité, avec des initiatives comme les programmes « Vis ma vie » entre enseignants et dirigeants ou des projets collaboratifs dès le collège. Ces actions visent à offrir à chaque jeune les mêmes chances d’accéder à une formation de qualité, quel que soit son parcours.
Un modèle à réinventer
Malgré ses avantages, l’alternance fait face à certaines critiques : inégalités d’accès, conditions de travail parfois dégradées, et manque de suivi sont des enjeux à ne pas négliger. De plus, le taux de chômage des alternants reste une réalité à laquelle il faut apporter des solutions pour garantir une insertion réussie et durable. Le modèle doit encore être perfectionné pour offrir une expérience réellement valorisante à chaque alternant.
L’alternance, un défi pour l’avenir
La mission du CJD n’est pas terminée. En avril 2024, notre mouvement avait exprimé son inquiétude quant à la proposition du gouvernement de supprimer la prime à l’embauche des jeunes en contrat de professionnalisation. Les dirigeants du CJD estimaient que cette mesure allait à l’encontre des besoins de notre société, alors que de nouvelles approches de production et de consommation doivent être envisagées et qu’il est indispensable de donner aux jeunes générations le pouvoir d’agir en entreprise.
Pour en savoir plus sur cette prise de position, consultez notre communiqué de presse ici.
Cette année encore, notre mouvement continue de se mobiliser pour la jeunesse au niveau local et national, notamment grâce au “Mois de la jeunesse” qui se déroulera en mars 2025, ainsi qu’avec l’aide de ses partenaires : 100 000 entrepreneurs, MOOVJEE Entreprendre pour apprendre, JOB IRL, Télémaque.