Jeudi 16 mai, le CJD a eu le plaisir d’intervenir au Congrès français et européen des entreprises à mission sur l’invitation de son partenaire La Communauté des entreprises à mission.
Au cours d’une table ronde, Mélanie Berger, présidente du CJD, Mathilde Durie, membre du CJD Lille Métropole et Patrick Thaunay, membre du CJD Toulouse ont expliqué pourquoi ils s’engagent dans le modèle de l’entreprise à mission, comment leur entreprise s’est transformée et comment ce projet s’inscrit dans leur territoire.
Mélanie Berger a d’abord rappelé la nouvelle « raison d’agir » du CJD : « Mettre l’économie au service du vivant » : « Les mots ont leur importance et cela fait sens avec la volonté du CJD de s’engager au-delà de l’humain et de prendre en compte plus largement l’impact de l’entreprise sur son écosystème, l’environnement et la biodiversité », s’est-elle exprimée.
Mathilde Durie, directrice générale de Norsys a souligné que « le partenariat noué avec la Communauté des entreprises à mission a permis au comité de pilotage du CJD d’enrichir le contenu de sa commission de travail, notamment sur le cadre juridique impulsé par la Loi Pacte. »
Depuis trois ans, la commission « Entreprise à mission » du CJD a permis d’emmener près de 800 JD en réflexion et sur le chemin de la société à mission. Les outils méthodologiques qui y sont proposés s’inspirent du modèle de la Permaentreprise. « La Permaentreprise va plus loin que RSE. Les 24 objectifs d’impact imposent des exigences plus fortes sur les indicateurs », précise Mathilde Durie.
Se déroulant sur un an, renouvelable, la commission se structure en trois étapes clés pour le dirigeant :
- La formalisation de la raison d’être de l’entreprise.
- La déclinaison des enjeux prioritaires.
- L’identification d’indicateurs d’impact.
Patrick Thaunay a évoqué la création de sa nouvelle entreprise, Plastic Vortex, qu’il a directement inscrite en qualité Société à mission, avec le statut ESUS en cours d’obtention. Plastic Vortex a comme ambition de devenir le leader en France et en Europe dans le domaine de la dépollution des fleuves et rivières en déchets macro plastiques. « Mon expérience de plusieurs années au CJD a grandement facilité mon projet car nous sommes sensibilisés dès le début sur l’importance de travailler avec nos parties prenantes et de donner du sens à la mission de nos entreprises ».
Krystel Didier