Le CJD, c’est avant tout une histoire locale et c’est en section que la nouvelle raison d’agir du CJD « Mettre l’économie au service du vivant » a d’abord vu le jour.
Depuis le 8 avril 2024 et une décision votée en Assemblée Générale Extraordinaire, le CJD a adopté définitivement sa nouvelle raison d’agir en remplacement à « Mettre l’économie au service de l’Homme »
et l’évolution de notre société qui nous amène à faire ce choix. »
À cette occasion, Mélanie Berger, présidente nationale du CJD et Thomas Bourghelle, vice-président national du CJD, ont eu la chance de pouvoir s’entretenir avec Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, afin de connaître sa perception sur ce changement :
« L’homme a besoin du vivant autre que lui-même pour exister. J’entends cela comme un remaniement de votre façon de vous présenter qui tient compte de la chaine causale qu’on a fini par identifier entre toutes les formes du vivant. J’entends cela comme la prise en compte de résultats scientifiques dans votre façon de présenter l’économie. », s’est ainsi exprimé le philosophe.
Avec ce changement, le CJD élargit la portée de sa responsabilité à l’ensemble des êtres vivants, incluant les humains, les animaux, les plantes et les écosystèmes. Plutôt que de considérer l’économie comme un système isolé, destiné à servir uniquement les intérêts humains à court terme, cette formulation souligne la nécessité de concevoir des modèles économiques qui favorisent la santé et la prospérité de toutes les formes de vie sur Terre, y compris les générations futures. Un changement de paradigme nécessaire pour construire un avenir plus harmonieux et équilibré pour toutes les formes de vie sur Terre.